Un épisode un peu moins rythmé mais toujours aussi prenant... Les relations entre les personnages sont intenses.

Très bon épisode, qui permet de resserrer les liens entre les deux protagonistes. On espère qu'un jour Jesse arrêtera de faire conneries sur conneries, mais j'ai bon espoir.

tout a déjà été dit sur cette épisode,le Duo Walt/Jesse à son summum, épisode assez hilarant dans ses situations , la série a encore en saison 2 une certaine légereté qui disparaitra au fur et a mesure des futurs saisons.

Du bon du très bon dans cet épisode (le duo Walt/Jesse, dans le cabinet de l'oncologue) et du moins bon (la relation Jane/Jesse). L'un des meilleurs épisodes depuis le début de la série.

Avec Four Days Gone à ce stade, on tient là l'un des meilleurs épisodes de la série, ou du moins, celui qui la représente le plus.

Il n'est pas dénué de défauts pour autant. Le début est rempli de ficelles et raccourcis scénaristiques un peu absurdes ou frustrants : on ne voit pas du tout la réaction de Jane quand Jesse "refuse" de venir avec elle... en fait on ne voit même pas Jesse dire qu'il n'y va pas. A vrai dire, la scène suivante sera Jesse en camping-car, ayant récupéré on-ne-sait-trop-comment du matériel sophistiqué de chimie, c'est sans doute pour accentuer l'effet "Jesse ne peut s'en empêcher", mais plutôt qu'un décalage pour le style, j'aurais préféré que le montage soit en retrait face à un vrai dialogue qui évoque les motivations de Jesse à revenir. Ca ne peut pas être que l'argent, si ?

Chez Walt, Skyler nous a maintes et maintes fois prouvé qu'elle est assez paranoïaque à raison. Mais que Walt disparaisse dans la nature 4 jours pour aller voir sa mère, mmh, non, aucune suspicion ? Il est vrai que depuis quelques épisodes, elle essaye de faire bonne figure, il n'empêche que ça arrange bien les affaires des scénaristes. Sans parler du fait que Walt qui part avec une valise pleine de vêtements (j'imagine propre), j'ai du mal à imaginer le tissu de mensonges que Walt devra établir ensuite.

Cela dit, tout ça permet en fait de donner plus de temps au duo Jesse/Walt, alors je ne vais pas m'en plaindre.

Un autre bémol, ce n'est pas vraiment un gros problème non plus, j'ai bien apprécié l'épisode. Mais j'avoue m'être fait chié quand ils tournaient la manivelle. Ou quelque part dans ces eaux-là. Toutes les scènes dans le désert sont d'ailleurs assez mollassonnes : deux personnages, un seul lieu qui agit comme un huis-clos (un comble quand on est au milieu d'un désert avec du sable à perte de vue, ce qui est une belle prouesse en soi), une situation en apparence de non-retour...

Pourtant, l'épisode réussit à captiver malgré tout. En soi, Koss a un peu raison quand même, il y a des discussions sympas mais ça ressemble à du remplissage. Sauf que non seulement, c'était beau, divertissant et j'attendais depuis longtemps de voir Jesse et Walt de nouveau à faire la cuisine, mais en plus, ça m'a fait passer par tous les stades d'émotions, que ce soit de la joie de voir Jesse et Walt se faire un check (très belle scène qui les transforme selon moi), un gros facepalm pour les conneries de Jesse, du désespoir pour le duo dans la merde, un peu de rire malgré tout à voir les mimiques de Walt devant les coups de téléphone de Jesse... bref, c'est vraiment l'ascenseur de quelques émotions simplettes, et malgré les défauts et les longueurs (surtout de la manivelle), ben c'est pour avoir cet ascenseur que je regarde des séries et BB notamment.

Je n'ai même pas encore parlé de la partie la plus jouissive : quand le camion redémarre. Symbole métaphorique de la remise en question de la déchéance accélérée de Wal.... nan jdéconne, je suis pas encore totalement Kossisé :p C'est une scène qui était inévitable quand tout le plan de la batterie bricolée de Walt avait autant de temps d'écran, qui n'est pas le coeur de l'épisode.

Le principe de base de la série, c'est la merde. Les personnages s'embourbent, les situations deviennent de plus en plus improbables - parfois cocasses, provoquant quelques rires au passages, mais globalement, il n'y a pas d'espoir. Cet épisode est le symbole absolu de ce non-espoir où dès les premières minutes de l'épisode, Walt se prépare à crever plus vite que prévu.

Mais cette fois-ci, c'est différent. Après 40 minutes d'épisode, ça y est, enfin une bonne nouvelle depuis une dizaine d'épisode : la clé démarre, ils ne vont pas crever. Et on enchaîne. La méth est fabriquée, le pactole est gros, tout le monde rentre chez soi, Jesse se soucie de Walt car ce voyage les a rapprochés, et toute la famille se réunit pour assister à l'annonce DU miracle : la tumeur a diminué en taille et Walt a droit à un bon gros sursis, du temps et surtout donc : de l'espoir....

Que dire alors de cette dernière scène ? J'étais scotché. Comme si tout ce qu'on venait de voir pendant une dizaine de minutes n'avait jamais existé. Tous les efforts réduits à néants, on retourne dans la dégringolade. Cette fois c'est-sûr, l'espoir est inexistant et une "bonne nouvelle" n'en restera jamais une très longtemps, Walt se cloisonne complètement. Bien sûr tout avait déjà été amorcé : dans toute la saison 1 et 2, Jesse et Walt développaient petit à petit une relation père/fils, Walt commençait clairement évidemment à prendre son pied en soi. La série insiste à plusieurs moments sur le fait que Walt fait ça pour l'excitation, parce qu'il déteste son ennuyeuse vie safe et parce que c'est un mégalo frustré. Cette scène de fin ne fait que le confirmer : oui ce n'est pas subtil, oui c'est de la redite, mais ça c'est du fucking payoff ! Et on est reparti pour de plus belles emmerdes...

Breaking Bad, c'est vraiment la merde...

Je n'aurai pas de mal à écrire que c'est pour l'instant le meilleur épisode que j'ai vu de cette série, étant donné que c'est pour l'instant le premier qui me donne pleine satisfaction. Finalement, je fais peut-être bien d'insister. Allez, je gonfle légèrement ma note pour la belle surprise.

Terrible ! Breaking Bad à son meilleur, malheuresement tout a été dit :'( du coup je ne sais quoi dire apart que cet épisode est vraiment cool.